par Gaiaitalia.com #Aoste twitter@gaiaitaliacom #Culture
Le 11 novembre prochain, en France sera célébré le centenaire de l’armistice de la première Guerre mondiale. Pour commémorer la fin de cette douloureuse période qui a marqué fortement le vingtième siècle européen, l’Alliance française de la Vallée d’Aoste a choisi la poésie.
Nombreux sont les écrivains morts dans cette guerre, le premier tombé au combat est un des plus grands poètes français Charles Péguy (41 ans), puis le jeune romancier Alain-Fournier (27 ans) qui ne connaîtra pas le succès de son roman Le Grand Meaulnes, Guillaume Apollinaire, blessé au combat, décédera à la fin du conflit, le 9 novembre 1914, du fléau venu parfaire les ravages de la guerre : la grippe espagnole. D’autres survivront mais resteront marqués à jamais dans leur chair, Louis-Ferdinand Céline, Ernest Hemingway, Blaise Cendrars, et transmettront dans leurs œuvres cette lourde expérience. Il y eut aussi tous les autres qui dans les tranchées se livraient à cet exercice salvateur qu’est l’écriture, pour vaincre la peur, la solitude, pour dire la dureté, la mort, les tranchées, enfin pour témoigner. Ils ont laissé pour la mémoire des milliers de poèmes, récits, témoignages, lettres.
Parmi les poètes nous avons choisi Guillaume Apollinaire, parce qu’il est un des plus grands, des plus brillants, parce qu’il a vécu toute la guerre, qu’il meurt deux jours avant l’Armistice et que ce centenaire est aussi celui de sa mort.
Madame Laurence Campa a accepté de venir nous parler du poète. Professeure au département de Lettres modernes de l’Université de Paris Nanterre, elle est spécialiste de Guillaume Apollinaire auquel elle a consacré plusieurs ouvrages dont une biographie publiée par Gallimard en 2013. En quelques lignes voici comment s’articulera cette conférence.
La conférence présentera la trajectoire de Guillaume Apollinaire, poète, prosateur, journaliste, critique d’art et amis des peintres cubistes. Né à Rome en 1880, il entretient de fécondes relations avec les milieux littéraires et artistiques européens, en particulier italiens. Engagé volontaire dans la Première Guerre mondiale, il poursuit son travail poétique au cœur de la souffrance et de la destruction jusqu’à sa mort, à la veille de l’armistice 1918.
Des lectures de poèmes et de proses accompagneront l’évocation de cette œuvre majeure de la modernité européenne.
(11 octobre 2018)
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